Les médaillés et décorés du Tournaisis soutiennent Patrick Mallory

Voici un article consacré au spectacle de Patrick Mallory publié sur l'espace web des médaillés et décorés du Tournaisis.

Après la spectacle historique " 14-18 ON S'EN SOUVIENT " de Patrick MALLORY.

Ce spectacle historique "14-18 ON S'EN SOUVIENT" de Patrick MALLORY sur 14-18 ? Un souvenir inoubliable, baignant dans un océan d'émotions qui remplit la tête de beaucoup d'horreurs de cette guerre 14-18, le tout présenté à la salle du Forum, rue Blandinoise à Tournai : c'est à cela que j'ai eu l'immense joie d'assister ce 20 novembre 2010.

En plus des films "noir et blanc" d'époque, pris sur le Front même, projetés sans discontinuité sur l'écran ( fond de scène ) pendant tout le spectacle, encore maintenant, il m'est très difficile de vous décrire les impressions diverses ressenties au cours de la lecture des poèmes, lus par Patrick, ( On a enseveli leurs 20 ans, le Roi Albert, Si tous les morts ... , Ceux de l'arrière, Le prêtre, La paix ) des chansons par Patrick et autres artistes de la troupe ( Craonne, Le déserteur, Le soldat, Ecoute-moi ma fille, Fleurs de tranchées, Au nom de Dieu, La paix sur la terre et l'inoubliable La Madelon, reprise en choeur par tous les spectateurs ) Je n'oublie pas la chorégraphie avec Alleluia, avec Lady Gaga ... Vous avez bien lu : une chorégraphie par trois des danseuses de la troupe ; sans jeu de mots, cela a fait un "Boum" entre les émotions et horreurs d'avant et après. Un tour de force réussi par Patrick Mallory : l'opposition entre la dureté des moments de la guerre, vécus par les toutes jeunes recrues sur le Front et l'espoir des futures réjouissances et joies futures de la jeunesse ; il fallait oser ! D'autres danses se sont succédées dont l'inoubliable chanson adaptée"Tipperary" ; rappelez-vous : "It's a long way to Tipperary ..." Personnellement, cette chanson me rappelle la mi-1945, juste après la fin de la guerre, quand, jeunes écoliers à l'école communale de mon village natal, nous allions, avec notre instituteur, accueillir, à l'entrée du village, les prisonniers de guerre revenant de leur longue captivité ; il y avait aussi : "Nous irons pendre notre linge sur la ligne Siegfried" et "Ils sont foutus, on ne les verra plus, les Fridolins sont partis de W...". Mais j'arrête, je me rends compte que je dévie de mon sujet "14-18".  Le final du spectacle se termina par ... La Madelon dont la salle debout, pleine d'émotion, entonna les mots que tout le monde connait : "Quand Madelon vient nous servir à boire - Sous la tonnelle, on frôle son jupon - Et chacun lui raconte une histoire - Une histoire à sa façon" etc.

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